Lorsque Dieu s’est révélé dans un corps humain (Jésus-Christ), il a continué à régner depuis le ciel sur l’univers qu’il a créé, il a continué d’être ce qu’il a toujours été (à savoir Dieu), mais en Jésus, il est devenu ce qu’il n’était pas auparavant (homme). La Personne divine a pris forme humaine.
Je ne sais pas pour toi, mais personnellement je lutte pour comprendre cela. Le Dieu d’Éternité, qui connaît et contrôle tout, devient un bébé qui a besoin d’être changé, d’être nourri, de faire son rot. Mon esprit ne peut pas concevoir cela !
Mais alors, de nombreuses choses inondent mon cerveau comme le fait que la lumière peut faire le trajet d’ici au soleil en 8,3 minutes. Ça représente une allure de 300 000 km par seconde. Mon esprit ne peut vraiment pas comprendre comment quelque chose peut se déplacer si rapidement. Mais malgré cela, je sais qu’elle se déplace à cette vitesse.
Habakuk 1:5 (l’Eternel dit) « Jetez les yeux parmi les nations, regardez, Et soyez saisis d’étonnement, d’épouvante! Car je vais faire en vos jours une œuvre, Que vous ne croiriez pas si on la racontait. »
Nous ne comprendrons jamais comment Dieu a pu se déplacer de si loin, c’est-à-dire de son trône dans le ciel vers le ventre d’une femme en Israël. Mais il l’a fait. L’ange a dit que ce bébé « serait appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35). Dieu est venu sur la terre, comme l’un d’entre nous, pour vivre dans le monde qu’il avait créé.
Certains diront que Dieu ne peut être à la fois dans le ciel et sur terre. Une petite illustration nous aidera à y répondre. Prenons une bouteille vide. Nous savons bien qu’elle est vide de tout liquide, mais elle est remplie d’air. L’air qui s’y trouve a pris la forme de la bouteille, même si l’air en lui-même est illimité. Les caractéristiques de l’air contenu dans la bouteille sont les mêmes que celles de l’air hors de la bouteille. Le fait d’avoir de l’air dans la bouteille ne veut en aucun cas dire qu’il n’y a pas d’air hors d’elle, car l’air est partout présent dans l’atmosphère. Ainsi Dieu pouvait être à la fois en Christ homme et hors de Christ tout en continuant d’être Dieu.
Ou bien, prenons une lampe et plaçons-la dans une niche en cristal. Est-ce que le cristal va limiter sa luminosité ? Au contraire, il va la démultiplier au travers de ses nombreuses facettes. Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde. » Il a décomposé la lumière éblouissante de Dieu en sorte que nous puissions supporter et recevoir cette lumière qui, sans Christ, nous aurait instantanément consumés. En effet, comme Dieu a dit à Moïse : « l’homme ne peut me voir et vivre » (Exode 33:20). Jésus a, pour ainsi dire, traduit la lumière divine, pour qu’elle nous soit accessible et bienfaisante, et cela, malgré notre indignité et notre péché. Celui qui comprend cela a découvert un grand mystère et un grand trésor.
« Le plus important, ce n’est pas que l’homme ait marché sur la lune, mais que Dieu ait marché sur la terre en la personne de Jésus-Christ. »
James Irwin, huitième homme à marcher sur la lune (1930-1991)