Il est arrivé maintes fois qu’on me dise : « Montrez-nous dans la Bible un verset où Jésus affirme qu’Il est Dieu. » En guise de réponse, je te renvoie tout simplement à la réaction des monothéistes juifs qui ont vu et entendu Jésus. Ils ne s’y sont pas trompés lorsqu’ils l’ont entendu parler. Cela ne pouvait être plus clair, ils comprenaient bien ce que Jésus disait au sujet de sa divinité.
Éric demande à mon ami Mustafa de quel pays il est originaire. « Devine ! » répond Mustapha. « Du Pakistan » lance Éric. « Raté ! Voici quelques indices : ma langue maternelle est l’arabe ; mon pays d’origine est une ancienne colonie française, il est dirigé par un roi, il se trouve au nord-ouest de l’Afrique, à quelques encablures de l’Espagne dont il est séparé par le détroit de Gibraltar. Nos plats nationaux sont le couscous et le tajine. Il a pour capitale Rabat… » « Gagné, tu es Marocain ! » répond Éric. Il a raison. Même si Mustafa ne lui a pas dit littéralement qu’il est Marocain, grâce à sa description claire, Éric a immédiatement compris d’où il venait.
Il en a été de même pour les religieux qui ont entendu les déclarations de Jésus. Il a déclaré qu’il est Dieu, et il s’est aussi attribué tous les titres divins qui n’appartiennent qu’à Dieu. Il a aussi dit qu’il était UN avec Dieu le Père. À chaque fois, les Juifs ont su de quoi il était question, c’est ce qui les a rendus furieux et les a amenés à le condamner à mort : à leurs yeux, il était coupable de blasphèmes.
« Fils de dieu » : Après son arrestation, Jésus fut conduit devant le Sanhédrin (le tribunal suprême politico-religieux juif ). Caïphe le souverain sacrificateur lui posa cette question simple et directe : « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. » Sans aucune hésitation, Jésus lui répondit : « Tu l’as dit. »1
Le lendemain, Jésus fut de nouveau amené devant le Sanhédrin. L’interrogatoire s’est résumé en une seule question :
« Es-tu donc le Fils de Dieu ? » Et Jésus répondit : « Vous le dites, je le suis.2 » Ces mots provoquèrent la colère des autorités qui cherchaient un prétexte pour le tuer. Dans les deux comparutions, ils l’accusèrent à chaque fois de blasphème.
« Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème.3 » Leur question ne fut pas : « Es-tu un des fils de Dieu ? » ou « Es-tu un enfant de Dieu ? » S’il n’avait dit que cela, les Juifs n’auraient pas réagi si violemment. Mais ils avaient bien saisi le sens de ce que Jésus leur disait en se désignant comme Fils de Dieu ; et ce Fils éternel n’est autre que Dieu lui-même.
« Un avec Dieu le Père » : À d’autres occasions, bien avant sa condamnation, Jésus s’adressa à Dieu en l’appelant : « Mon Père » (Abba). Il mit clairement en évidence son unité avec Dieu son Père. Une fois, les chefs religieux lui dirent : « Si toi, tu es le Christ, dis-le-nous ouvertement. » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas… Moi et le Père, nous sommes un. » Les Juifs « ramassèrent de nouveau des pierres pour le lapider ». Quand Jésus leur demanda pourquoi ils réagissaient ainsi, ils répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.4 » Les Juifs, une fois de plus, avaient bien compris la portée de l’affirmation de Jésus. Le Fils éternel de Dieu est Dieu lui-même.
Beaucoup de preuves dans La Bible montrent que Jésus est à la fois Homme et Dieu. Durant son ministère terrestre, il a démontré qu’il possédait des attributs et des caractéristiques propres à Dieu. Lui seul nous révèle la vraie nature de Dieu. Il a dit et fait des choses que seul Dieu peut dire et faire. Il possède des noms divins. Il peut pardonner les péchés et transformer des vies. Il est Un avec Dieu dans une unité parfaite. Il peut tout faire, il est juste et droit. Il est le seul à avoir vécu sans péché. Il a accompli de nombreux miracles de sa propre autorité : il a ressuscité des morts, guéri des paralytiques, rendu la vue à des aveugles, la parole à des muets et purifié des lépreux. Il a chassé des démons, apaisé la tempête, nourri des milliers de personnes avec cinq pains et deux poissons. Il n’a jamais reproché à ceux qui l’adoraient de le faire, acceptant leur adoration comme légitime.
C.S. Lewis (qui autrefois avait été agnostique), professeur à l’Université de Cambridge, auteur des Chroniques de Narnia, a écrit :
« J’essaie ici d’empêcher quiconque de dire cette chose insensée que les gens disent souvent de lui : je suis prêt à accepter Jésus comme un grand maître de morale, mais je n’accepte pas sa prétention d’être Dieu. il ne faut pas dire cela. un homme qui ne serait qu’un simple homme et qui tiendrait le genre de propos que Jésus a tenus ne serait pas un grand maître de morale. ou bien ce serait un fou, au même titre que l’homme qui se prend pour un œuf poché, ou alors ce serait le diable de l’enfer. Vous devez choisir. ou bien cet homme était et est le Fils de Dieu, ou bien c’est un fou, si ce n’est pire. »
Puis, Lewis ajoute :
« Nous pouvons ne pas l’écouter en disant qu’il est fou, nous pouvons cracher sur lui et le tuer comme un démon ; ou nous pouvons tomber à ses pieds et l’appeler seigneur et Dieu. Mais n’allons pas suggérer quelque non-sens protecteur sur le grand maître humain qu’il est. il ne nous en a pas laissés libres et n’en avait nullement l’intention. »5
Il est possible d’être persuadé par la logique de C.S. Lewis sans être sauvé, sans naître de nouveau. Jésus dit : « si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein.6 » Oui, croire en Jésus signifie bien plus qu’être seulement persuadé qu’il est en même temps Dieu et Homme.
Si toi, moi et C.S. Lewis voulons avoir la vie éternelle, nous devons être persuadés que « jamais personne n’a parlé comme cet homme Jésus » mais, aussi venir à lui et qu’il soit pour nous notre trésor suprême et suffisant, comme une eau vivante qui étanche la soif de notre âme, le pain qui satisfait le besoin de notre âme, voir en lui notre substitut infiniment précieux, l’Agneau de Dieu sacrifié à notre place. Il est tout pour nous !