Dieu offre à tout le monde le pardon, le salut et la restauration. Il te l’offre ! Il n’y a pas d’autre voie. Jésus est le seul chemin. C’est pourquoi le choix que nous faisons est si important. Le salut est un don gratuit, offert à tous, mais comme tout don, il doit être reçu ou accepté avant qu’il ne nous appartienne.
Dans son livre Questions, Werner Gitt raconte l’histoire d’un irlandais très riche, qui possédait d’immenses terres. Il fit un jour apposer à différents endroits de ses propriétés l’annonce suivante à l’intention de tout son personnel :
« Lundi prochain, je serai à mon bureau entre dix heures et midi. Tous ceux qui ont des dettes peuvent venir me voir avec leurs factures impayées. Je m’engage à les régler. »
Inutile de dire que cette annonce inhabituelle fut largement commentée durant les jours suivants. Beaucoup considérèrent cette offre comme une farce, d’autres furent d’avis qu’elle constituait un piège ; personne en effet n’avait à ce jour fait une telle offre. Les jours passèrent, et arriva le fameux lundi en question. À dix heures sonnantes, le généreux homme d’affaires entre dans son bureau et attend en silence. Personne n’ose frapper à sa porte. Mais dans les environs, dans les couloirs, ce ne sont que d’interminables discussions sur l’authenticité de la signature et sur les intentions du chef. À onze heures et demie, enfin, un vieux couple s’avance vers le bureau. Le vieux monsieur, employé de la maison, a une liasse de factures impayées dans sa main, et d’une voix tremblante, demande aux personnes présentes si c’est bien ici que les dettes sont remises.
« Jusqu’à présent, il n’a rien payé », déclare l’un. « Personne n’a encore demandé quoi que ce soit », ajoute un autre, « mais si vraiment il éponge vos dettes, faites-le-nous savoir rapidement. »
Le vieux couple prend son courage à deux mains et frappe à la porte du bureau. « Entrez », dit le monsieur d’une voix aimable. Après avoir fait asseoir ses deux visiteurs, il prend la pile de factures que tient le vieux monsieur, additionne toutes les sommes impayées et lui tend un chèque d’un montant équivalent, dûment signé. Après s’être confondues en remerciements, les deux personnes s’apprêtent à quitter le bureau. « Restez encore un instant s’il vous plaît ; attendez qu’il soit midi et que je ferme le bureau », leur demande le bienfaiteur.
Le couple pense à ceux qui, à l’extérieur, attendent leur sortie pour savoir si le patron a tenu sa promesse. Pourtant, ce dernier se montre intraitable : « Vous m’avez pris au mot, dit-il aux deux employés ; il faut que ceux qui attendent dehors fassent de même s’ils veulent que leurs dettes soient payées. »
L’offre de l’« homme riche » s’adressait à tous, sans distinction et sans exception. Sa fortune suffisait à couvrir les dettes de tout le personnel. Mais seules en ont profité les deux personnes âgées qui ont cru en sa parole.
Ainsi, l’offre de salut s’adresse à tout homme ; c’est pourquoi l’Évangile doit être annoncé à tout le monde. Mais ne seront sauvés que ceux qui ont fait confiance aux promesses de Jésus et qui l’auront accepté, lui, comme leur Sauveur personnel.