Qu’en coûtera-t-il à une personne qui dépend de la mauvaise clef pour entrer au paradis ? « Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ?1 »
Je t’invite à lire ensemble l’histoire du malfaiteur qui est allé au paradis. Ça se trouve dans le 23ème chapitre de L’Évangile selon Luc2.
Il était 9 heures du matin en ce jour où Jésus fut crucifié sur la croix. Avec lui, au même moment, furent aussi crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Ces deux malfaiteurs étaient probablement membres d’un groupe de brigands de grand chemin dont le chef de gang n’est autre que le tristement célèbre Barabbas.
Un groupe de criminels, de voleurs, de violeurs impitoyables, insatiables, avides, cupides, cruels, foncièrement méchants et semant la terreur partout sur leur chemin.
De 9 heures à midi ce jour-là, les passants injuriaient et se moquaient de Jésus. Les deux brigands crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière. Et voici qu’à cette même heure, en dépit de tout ce qui se passait, Jésus promet qu’un de ces malfaiteurs ira au paradis. Une promesse qui sous-entend que quelque chose d’extraordinaire s’est passé dans la vie de ce brigand dans l’intervalle de ces trois heures (de 9 heures à midi).
Que s’est-il passé ? Soudain, le malfaiteur se rend compte de la grandeur et de la sainteté de Dieu. Il comprend qu’il est coupable et prend conscience de l’horreur de son péché. Il s’aperçoit que ce Jésus qu’il insulte n’est autre que le Roi pur, parfait et sans péché. Se rendant compte de cela, il se met pour la première fois de sa vie à prier le seul vrai Dieu, disant à Jésus :
« Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. » Par ces mots, le brigand exerce la foi.
Jésus lui répond : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.3 » En grec l’expression : « Je te le dis en vérité » veut dire : « Sûr et certain », ou « C’est incontestable, c’est immuable ». Voyez-vous, cet homme, malfaiteur de son état, s’entend dire en ce jour même qu’il ira au paradis : pas demain ou après la mort, ou au jour du jugement, mais aujourd’hui même !
Aujourd’hui : Quelle vitesse d’exécution !
Avec moi : Quelle merveilleuse compagnie !
Au paradis : Quelle joie et quel immense bonheur !
Pense encore un instant à ce brigand. Est-ce que Jésus lui a promis le paradis à cause de ses bonnes œuvres ? A-t-il eu le temps de mettre sa vie passée en règle ou les choses au point ? NON et NON ! Il n’aurait jamais pu faire cela même si l’opportunité de descendre de la croix lui avait été donnée, car en ce jour-là, à 15 heures, il était bel et bien mort. Attention ! Toutes ces choses sont nobles et ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais ELLES NE PEUVENT EN AUCUN CAS NOUS OUVRIR LA PORTE D’ENTRÉE DU PARADIS. Alors…
Faut-il être quelqu’un de spécial pour aller au paradis ? NON ! Faut-il être dans un lieu dit sacré? NON !
Faut-il prononcer des mots consacrés ? NON ! Faut-il faire des prouesses ? NON !
À la question posée : « Peut-on être sûr d’aller au ciel ? », Jésus-Christ répond clairement que tous ceux qui croient et se confient en ce qu’il a souffert sur la croix seront avec lui au ciel. Croire en lui est la seule condition. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie4. »
Le chemin du salut est tout tracé. C’est Jésus qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.5 » « Je suis la porte. si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé.6 » C’est Jésus qui a payé le prix de notre entrée au ciel, c’est lui qui a la clef, la seule clef pour entrer au paradis, et c’est lui qui te tend les bras aujourd’hui. Il t’offre :on secours pour aujourd’hui et l’espérance pour demain. Ne veux-tu pas dire dès à présent « OUI » à cette invitation ?