Celui qui pense cela est réaliste sur lui-même, mais il se croit indigne de l’attention de Dieu et se prive à tort de son intervention, faute de connaître vraiment Dieu. Saul de Tarse ne se laissait pas décourager par l’ampleur de son péché. Bien au contraire, il était rempli d’enthousiasme pour Jésus-Christ, qu’il savait capable de retirer du chemin de l’enfer le pire des pécheurs :
« C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fasse voir en moi le premier toute sa bienveillance, pour que je serve d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. »
La Bible, 1 Timothée 1:15-17
Jésus s’est adressé à tous les hommes, mais particulièrement à ceux que la société de son époque désapprouvait ou rejetait : les pauvres, les malades, et même les prostituées, les collaborateurs des Romains… Il mangeait avec eux et était bienveillant à leur égard.
Janet, une jeune fille, avait quitté le foyer de ses parents et s’était égarée dans le monde. Elle était devenue une fille très dévoyée et s’était plongée dans toutes sortes de souillures et de mauvaises relations. Elle s’était effectivement donnée à beaucoup d’hommes et c’était tout simplement tragique. Sa misère l’avait conduite à se réfugier dans un foyer pour les personnes sans domicile fixe. Elle n’avait plus rien. Un jour un pasteur est venu annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus aux occupants du foyer. Pour la première fois dans sa vie, cette jeune fille a vu qui était Jésus-Christ pour un pécheur perdu. Elle a entendu les paroles de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.1 » Le Saint-Esprit a donné vie aux paroles qu’elle écoutait. Ce soir-là, elle a donné sa vie à Jésus et a été sauvée.
Quand le pasteur lui a demandé où était sa maison, elle a répondu : « Je ne peux pas vous dire. Mon père ne me recevra jamais. » Mais le pasteur a persévéré et quelques semaines plus tard, elle s’est sentie poussée à écrire et à envoyer une lettre à son père. Cependant elle disait : « Jamais, jamais, il ne me recevra vu ce que je lui ai fait. »
Quelques jours après l’envoi, un courrier est arrivé et, sur l’enveloppe était écrit : IMMÉDIATEMENT. La fille a ouvert la lettre pour lire les premiers mots de son père : « J’ai prié tous les jours que je puisse retrouver mon enfant et je me suis réjoui de la lire et recevoir de ses nouvelles. Qu’elle rentre à la maison immédiatement. Je lui ai librement et volontairement pardonné et j’ai envie de la serrer dans mes bras. »
Ceci reflète la nature et le cœur de Dieu. Vois-tu, quand un pécheur met tout son espoir en Jésus-Christ, quels que soient son histoire et son passé, le pardon de Dieu est immédiat. Peut-être, comme cette jeune fille (qui ne croyait guère), tu ne le ressentiras pas ; mais il est réel ! Le pardon est immédiat. Il est total. Il est riche.
Dieu a-t-il un projet bienveillant pour chaque homme individuellement ? À cette question, nous pouvons en toute confiance répondre : Oui !
Jésus a dit : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.2 » « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique [Jésus] afin que quiconque [mets ton prénom] croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.3 »