Parce que notre plus grand problème c’est bien la mort !
« Mourir, cela n’est rien », chantait Jacques Brel. Cette chanson « vieillir » reprend bien l’opinion qu’il avait de la mort et de la vieillesse. Depuis longtemps déjà, le chanteur osait dire : « Je n’ai commencé à vivre que le jour où j’ai accepté de mourir. » « Je n’ai pas peur de la mort puisque c’est la seule certitude que j’ai. »
Mais nous savons tous que la mort reste notre ennemie numéro un. Mais d’où vient-elle ? Pourquoi y a-t-il la mort ? Lorsque Dieu créa l’univers, il a désigné un homme pour nous représenter dans le Jardin d’Éden. Dieu donna cet ordre à l’homme : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.1 » L’avertissement de Dieu était très clair : la désobéissance mène à la mort.
Adam et Ève ont ignoré l’avertissement de Dieu. Conséquence ? La mort, telle que l’avait annoncée Dieu. Leur expulsion du Jardin d’Éden illustre la réalité de la rupture de leur communion avec Dieu : leur mort spirituelle immédiate (suivie plus tard de leur mort physique) du fait de leur transgression. Adam et Ève ne seraient pas morts s’ils n’avaient pas désobéi à Dieu.
Ainsi lorsque son premier représentant, Adam, pécha, toute la race future désobéissait avec lui ! Penses-y comme dans un effet domino : aligne toutes les pièces d’un jeu de dominos. Dès que la première tombe, qu’arrive-t-il aux autres ? Elles tombent aussi. De la même manière, quand le premier homme a chuté, tout le reste de la race humaine a chuté avec lui et, de ce fait, subit les mêmes conséquences, à savoir, la mort.
Y a-t-il une solution ?
Quiconque voudrait nous arracher à la sanction promise devrait tout d’abord résoudre ce problème de la mort, vaincre la mort, restaurer la communion rompue avec Dieu, fermer les portes de l’enfer et ouvrir celles du ciel… ceci, toi et moi n’aurions jamais pu le faire ni pour nous-mêmes ni pour les autres. Dieu, dans sa bonté, nous dit que le moyen du salut c’est Jésus-Christ qui a pris sur lui-même la mort physique et spirituelle, que nous méritions, pour nous rétablir dans la communion avec Dieu et nous assurer la vie éternelle en sa présence.
Certaines personnes sont offensées par le terme « sang ». Il m’arrive d’entendre les gens dire : « Pourquoi parles-tu du sang de Jésus ? Ne sais-tu pas que c’est répugnant ? » Certes, Jésus a véritablement et littéralement répandu son sang. Toutefois, ce sang est un symbole représentant sa vie, une vie livrée en sacrifice.
Qu’est-ce qui prouve que Jésus a vaincu la mort ?
La preuve, c’est sa résurrection d’entre les morts.
« O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?2 » Nous apprenons qu’au soir de sa résurrection, Jésus vint se présenter au milieu de ses disciples, et leur montra ses mains pour qu’ils puissent voir la place des clous et son côté qui avait été percé par la lance du soldat romain3. Il leur prouvait ainsi qu’il était bien celui qui avait été crucifié, et qu’aucun autre n’avait pu prendre sa place.
En conclusion, voici comment la Bible résume le parallèle entre Adam et Christ :
« Car, puisque la mort est venue par un homme [Adam], c’est aussi par un homme [Christ] qu’est venue la résurrection des morts. et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. »
La Bible, 1 Corinthiens 15:21-22
Adam a péché et il nous a tous entraînés dans la mort. Jésus, dernier Adam, a mené une vie entièrement juste et pourtant il a choisi de mourir. Ainsi Jésus, le juste, a enduré la mort pour que des pécheurs comme nous puissent expérimenter la vie éternelle. Aussi la mort de Jésus, loin d’être une honte que Dieu aurait pu éviter à Jésus, est la preuve de son amour pour les hommes et la marque éclatante de sa victoire sur le péché et la mort.