Lorsque tu visites une galerie d’art et que tu admires un tableau, tu peux n’avoir jamais rencontré l’artiste, mais tu sais cependant qu’il y en a un. En contemplant son œuvre, tu sais que quelqu’un l’a peint. Lorsque tu marches dans la rue et que tu vois un bâtiment, tu sais bien qu’un architecte l’a conçu.
De la même manière, lorsque nous regardons autour de nous et que nous voyons par exemple un coucher de soleil ou une montagne majestueuse, nous savons en nous-mêmes qu’il y a un créateur qui a pensé et exécuté tout cela et que le monde n’est pas arrivé là par hasard..
Voici une anecdote intéressante : Isaac Newton, l’un des plus grands savants du 17ème siècle, réalisa un jour une maquette du système solaire pour l’aider dans ses recherches. Un de ses amis, savant athée, vint le voir et lui demanda qui avait fait cette maquette. « Personne ! » répondit Newton. Son ami qualifia cette réponse de ridicule. Newton lui demanda alors pourquoi la création de l’univers posait tant de problèmes, tandis que personne n’avait du mal à croire que quelqu’un avait fait cette maquette.
Lorsque, par exemple, nous considérons la terre qui est située à la bonne distance du soleil, nous comprenons que cela est conçu, réfléchi et mis en place pour que nous puissions vivre. L’eau, l’atmosphère, la diversité des produits alimentaires… tout est fait pour soutenir la vie et pourvoir à nos besoins ! Qui d’autre que Dieu peut avoir fait tout cela ?
Il faut plus de « foi » pour croire qu’il n’y a pas de créateur que de croire qu’il y en a un.
Un des écrits du Nouveau Testament (dans la Bible), la lettre de Paul aux Romains, souligne particulièrement cette pensée. Dès le début de cette épître, nous lisons :
« Ce qu’on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu le leur a fait connaître. en effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. ils sont donc inexcusables. »
Une chose encore en nous pointe vers Dieu : Il existe une sorte de morale universelle implantée en tout homme. Preuve en est que dès l’enfance, nous savons discerner le bien du mal. Comment ? Cette morale n’est pas seulement nourrie par la société, mais elle fait aussi partie de notre nature. La Bible enseigne que c’est Dieu qui a mis en nous cette conscience et il est intéressant de remarquer que lorsque nous sommes confrontés à des problèmes, nous nous retrouvons soudain en train de prier Dieu.
Un capitaine de navire était connu pour son incrédulité. Un jour, alors qu’il naviguait, le navire fut pris dans une très forte tempête. Tout le monde paniquait ; était-ce la fin ?
À leur grande surprise, ils virent leur capitaine prier ! Après la tempête, l’équipage lui demanda d’un ton sarcastique : « Nous pensions que vous ne croyiez pas en Dieu ! » « Eh bien non ! » répondit-il, « je ne crois pas qu’il y ait un Dieu, mais dans des moments comme cela, il doit y en avoir un ! »
Une question que nous devrions nous poser est la suivante : Penses-tu vraiment dans ton cœur que tu es le fruit du hasard ? Mais alors, que vaut ta vie ? Pourquoi donc aimons-nous, espérons-nous, et pourquoi vivons-nous après tout ? Ces questions intérieures sont profondes et démontrent, comme nous le savons bien en nous-mêmes, que nous sommes beaucoup plus qu’un simple amas de produits chimiques couvert de peau, que c’est Dieu qui donne la vie. Il nous a créés, et il y a une raison à cela.