Depuis la chute de l’homme, la mort de Christ a toujours été la seule base de salut pour l’humanité. Que ce soit avant ou depuis la croix, nul ne sera sauvé sans cet événement capital de l’histoire du monde. Jésus a payé le prix des péchés de tous les croyants qui ont vécu avant lui comme après lui.
La condition de salut a toujours été la foi. L’objet de cette foi a toujours été Dieu. Le psalmiste a écrit : « Heureux tous ceux qui se confient en lui !1 » Le livre de la Genèse nous dit qu’Abraham crut en Dieu et que cela lui fut imputé à justice2. Tout le système des sacrifices de l’Ancien Testament était incapable d’ôter les péchés, chose confirmée par le Nouveau Testament3. Toutefois, l’Ancien Testament dirige les regards vers la venue du Fils de Dieu qui versera son sang pour le pardon des péchés. Tous les prophètes ont demandé aux uns et aux autres de regarder vers ce prophète à venir.
Ce qui a changé à travers les siècles, c’est le contenu de la foi du croyant. L’exigence de Dieu de ce qu’il faut croire se base sur le volume de ce qu’il a révélé à ce moment-là. C’est ce qui est appelé la révélation progressive. Adam crut en la promesse de Dieu disant que la postérité de la femme vaincra celle de Satan4. Adam crut en cela comme le prouve le nom donné à sa femme Ève5 et le Seigneur le confirma par le fait qu’il les couvrit d’habits de peau. À ce moment-là, c’est tout ce qu’Adam savait, mais n’empêche, il devait croire.
Abraham crut dans les promesses de Dieu qui lui accorda de nouvelles révélations dans Genèse 12 et 15. Avant l’arrivée du prophète Moïse, l’Écriture n’était pas disponible. Toutefois, l’homme était responsable à la suite de ce que Dieu lui avait révélé. Tout au long de l’Ancien Testament, les croyants parvenaient au salut en croyant en Dieu, sachant qu’un jour il réglerait une fois pour toutes le problème de leur péché. Ils regardaient en avant vers la venue de ce Sauveur promis. Aujourd’hui, dans notre cas, nous regardons en arrière, croyant que le problème de nos péchés a déjà eu sa solution sur la croix du Calvaire. Notre salut est toujours basé sur la mort de Christ, la foi est toujours la condition du salut et Dieu demeure toujours l’objet de notre foi. Pour nous aujourd’hui, le contenu de notre foi est le fait que Christ est mort pour nos péchés, enseveli et ressuscité le troisième jour6.