La fameuse citation de Karl Marx, « La religion est l’opium du peuple », demeure toujours le point de vue d’un grand nombre de personnes. Ceux qui se disent chrétiens sont considérés comme des personnes faibles qui ont besoin d’une béquille pour leur permettre de faire face aux problèmes de la vie.
Certes, il est vrai que des millions de gens n’arrivent pas à accepter les réalités de la vie. C’est d’ailleurs pour cela que tant de personnes se tournent vers l’alcool et la drogue pour fuir cette réalité, que tant de mariages se terminent en divorces et que les lits d’hôpitaux se remplissent de personnes souffrant de dépression ou de maladies mentales.
La plupart des gens se servent d’une béquille, quelle qu’en soit la forme, qui les soutient dans cette vie moderne et mouvementée. En effet, le travail, le sport ou l’argent peuvent vite devenir une sorte d’appui sans lequel la vie semblerait impossible à affronter. Mais une béquille est normalement faite pour aider les personnes faibles et malades et non pour les personnes en bonne santé.
Cependant, le christianisme n’est pas une béquille, au contraire, il supprime cette béquille et permet à l’homme de tenir debout. En devenant chrétien, l’homme ne se saisit pas d’une béquille mais au contraire jette celle qui l’a soutenu pendant des années. Par la foi en Jésus-Christ, des vies ont été transformées : des alcooliques, des prostituées et des voleurs sont changés et des personnes dépendantes de la drogue, libérées, trouvent enfin un sens à leur vie.
A-t-on jamais entendu quelqu’un affirmer : « Je viens de devenir athée, et cela a changé toute ma vie. Ma vie n’avait aucun sens, j’étais alcoolique, je battais ma femme, et je suis maintenant un chef de famille idéal » ? L’athéisme n’a pas du tout cette puissance morale. Le chrétien, par contre, pourra citer des dizaines d’exemples où le fait de connaître Dieu a produit un changement radical dans la vie de ces personnes.
La plupart des chrétiens pourraient te parler des différentes béquilles sur lesquelles leurs vies s’appuyaient avant qu’ils ne deviennent chrétiens, mais dont ils n’ont plus besoin. Ils ont Jésus, le Rocher, sur qui ils peuvent construire leurs vies.
Un ancien alcoolique, encore empreint de souvenirs de son désespoir passé et rempli du sentiment nouveau de puissance trouvé en Christ, lorsqu’on lui a dit que « sa religion était une illusion », répondit : « Merci Seigneur pour cette illusion ; elle a mis des vêtements sur le dos de mes enfants, des chaussures à leurs pieds et du pain sur leur table. Elle a fait de moi un homme et a mis la joie et la paix dans ma maison. Si c’est une illusion, alors que Dieu l’envoie aux esclaves de la boisson dans le monde entier, parce que leur esclavage est une horrible réalité. »
Et toi, qui es déterminé à ne jamais devenir chrétien, as-tu vraiment affronté les réalités de la vie et reconnu les béquilles dont tu te sers pour avancer ? Et si tu rencontrais plutôt le Dieu vivant et expérimentais sa puissance qui transforme ?