Nous avons vu ce qui fait de Jésus quelqu’un de spécial. Maintenant je voudrais souligner trois points qui font que Jésus se démarque, non seulement comme un personnage spécial, mais aussi tout à fait unique.
1. Aucun autre enseignant n’a jamais prétendu nous faire connaître Dieu.
Conservé pieusement dans une des épîtres du Nouveau Testament se trouve un ancien hymne extrêmement révélateur à propos de Jésus. Il montre que Jésus est venu pour incarner à la fois la grandeur de Dieu et son amour passionné et personnel pour nos semblables. Il déclare :
« Jésus Christ : existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est dépouillé lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort sur la croix. »
La Bible, Philippiens 2:5b – 11
Quelles déclarations saisissantes ! Réfléchissons à ce qu’elles affirment. Jésus partage la même nature que le Dieu Tout Puissant. Il est le seul dans toute l’histoire qui a choisi de naître dans ce monde. Il s’est humilié en devenant l’un de nous.
Jésus déclare que quiconque l’a vu a en fait vu le Père1. En d’autres termes, si vous voulez savoir à quoi ressemble Dieu, regardez Jésus attentivement. « Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.2 » Il déclare qu’il incarne la résurrection des morts et peut donner la vie éternelle à tous ceux qui mettront eux-mêmes leur foi en lui9. Jésus est le seul et l’unique qui peut nous faire connaître Dieu ! Mais dans quel but ?
Un jour d’été, mon attention a été attirée par des fourmis qui montaient et descendaient le long d’un mur, formant une longue ligne. Elles essayaient de porter un grain de blé, mais sans succès ; le grain de blé était trop lourd pour ces fourmis, elles ne pouvaient lutter contre la pesanteur. J’avais de la peine pour ces pauvres petites bêtes, me demandant comment les aider. Si j’avais avancé ma main pour saisir le grain, elles auraient eu peur et se seraient sauvées ; je me suis dit alors que la meilleure façon de leur venir en aide aurait été – si j’en avais eu les moyens – de devenir l’une d’entre elles, tout en conservant ma force d’homme ; ainsi aurais-je pu leur porter secours sans les effrayer.
Nous sommes un peu comme ces fourmis. Nous ne pourrons jamais atteindre le Dieu Très-Haut au moyen de nos propres efforts, par nos bonnes œuvres. La gravité (ou le poids) de nos péchés est trop grande et vient à bout de toutes nos capacités. Dieu a cependant éprouvé de la compassion pour nous, il est venu dans un corps humain comme le nôtre (tout en restant Dieu), afin de nous libérer de l’esclavage du péché. Il est venu comme un homme, certes, mais sans péché, tandis que nous sommes inévitablement pécheurs ; c’est d’ailleurs cette infirmité de naissance qui nous enlève la capacité de nous sauver nous-mêmes ; Jésus-Christ, Dieu fait homme, est venu, lui, sans péché. Il a été, il est et il reste en mesure de rétablir la relation brisée entre l’homme et Dieu.
2. Aucun autre grand maître n’a traité aussi radicalement la méchanceté humaine.
Je crois que l’on peut évaluer la maturité et la profondeur d’une religion, quelle qu’elle soit, en examinant sa position face au mal, à la souffrance et à la méchanceté pure qui dévastent l’existence humaine. Dieu agit-il à la fois avec justice et compassion ? C’est dans ce domaine qu’on découvre de manière évidente la superficialité d’une religion. C’est aussi ridiculement inexact de penser que toutes les religions sont plus ou moins d’accord sur ce point.
Jetons un coup d’œil à ce que nous proposent quelques- unes des religions du monde pour contrer le mal dans le cœur et les actions des hommes.
Confucius a enseigné que la nature humaine est essentiellement bonne. Comme un de ses disciples Meng- tzu l’a dit : « Bien que l’eau coule naturellement vers le bas, elle peut être amenée à couler vers le haut, mais elle peut prendre de mauvais chemins à cause de pressions extérieures. » C’est un concept très superficiel. Supposer que les paroles, les actes, les pensées et les mauvaises attitudes sont seulement le résultat de pressions extérieures est profondément irréaliste. L’analyse du bien et du mal donnée par Jésus est bien différente :
« Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses sortent du dedans, et souillent l’homme. »
La Bible, Marc 7:21-23
Dans le bouddhisme, on ne trouve pas de concept tel que le péché contre un être suprême, car l’être suprême n’existe pas. Mais on trouve une loi morale de cause à effet. Vous héritez d’un capital moral de dettes – pour l’appeler ainsi – de vies antérieures. Puis les actions de votre vie présente vont agrandir ou diminuer ce capital. Ainsi la somme de vos bonnes et de vos mauvaises actions réapparaîtra dans une autre vie. Vous avez fait un dépôt sur un compte qui vous sera restitué dans une vie réincarnée. Le processus dépressif continue pour des centaines de vies jusqu’à ce que – ou à moins que – vous ne parveniez à l’illumination, comme le Bouddha lui-même. Ainsi le bouddhisme impose des règles sans fin pour acquérir le mérite. Mais il n’apporte aucune réponse au mal humain ni à la souffrance excepté à travers la cessation des désirs et éventuellement par l’élimination totale de l’être.
Dans l’hindouisme, d’où est issu le bouddhisme, il n’existe pas de croyance en un Dieu personnel, mais plutôt en Brahma, une réalité ultime impersonnelle. Là encore, nous trouvons cette même doctrine glaciale du karma, la loi des conséquences morales. Vous payez pour ce que vous faites. Peu d’espoir ici et peu de logique, car le karma demande un paiement pour les mauvaises actions et cependant il n’y a pas de Dieu pour le recevoir !
L’islam est de loin plus réaliste. Il croit en un Être suprême, Allah, et il reconnaît qu’il est à la fois compatissant et saint. Il réalise que le péché et la méchanceté humaine doivent être punis. Le péché par conséquent n’est pas le fait de briser le cœur de Dieu mais une rébellion contre sa volonté. L’islam enseigne qu’au jour du jugement Allah mettra vos bonnes actions d’un côté de la balance et les mauvaises de l’autre3 et que vous pourrez ou non trouver la clémence. Par conséquent, aucun musulman n’a l’assurance qu’Allah – aussi compatissant soit-il – l’acceptera dans les délices du paradis ou qu’il le condamnera dans les flammes de l’enfer.
La compréhension chrétienne est, me semble-t-il, infiniment plus profonde qu’aucune autre.
Aucun autre grand maître ne règle aussi radicalement le problème de la méchanceté humaine que Jésus. La Bible reconnaît comme nous l’avons vu la nature endémique du péché dans le cœur de l’homme. C’est comme une mauvaise herbe pernicieuse qui continue à pousser malgré les efforts que vous faites pour l’éliminer ou pour l’enfouir. L’évangile chrétien présente un message sensé, à savoir que Dieu, Créateur infini et personnel du monde et de l’humanité, a le cœur déchiré quand ses créatures le rejettent et suivent leurs propres voies. Et il se doit de juger les mauvaises actions qui ont surgi de cette rébellion interne. Il est impossible qu’un Dieu bon et honnête, vrai et aimable, prétende que le mal est une question sans importance. Il ne pourrait jamais nous donner une tape sur la tête et dire : « Allez, allez, ce n’est pas grave ! » Car c’est important, c’est une offense contre la justice morale dans le monde. Mais Dieu est aussi compatissant, rempli de miséricorde et de bonté. Quel dilemme ! La sainteté et la justice de Dieu ne peuvent prétendre que le mal n’est pas important, il doit être traité. C’est comme un cancer qui s’infecte, se répand et s’avère fatal, il doit être amputé.
Que va donc faire Dieu ? Sa sainteté doit juger le mal. Mais son amour le porte vers le pécheur. Comment pourrait-il être, comme il est écrit dans une épître du Nouveau Testament, à la fois « juste » et « celui qui justifie ceux qui ont la foi en Jésus »?4 Le problème est posé et la réponse nous coupe le souffle par sa profondeur. Permets-moi d’illustrer cette afirmation.
On raconte l’histoire d’un roi Viking. Dans son royaume, tout allait à merveille : pas de vol, pas de meurtre, tout le monde était heureux. Puis un jour un vol eut lieu à la trésorerie – un vol de grande envergure portant sur des objets de grande valeur !
Jamais rien de pareil ne s’était passé. Quel malin avait bien pu faire cela ? On remua ciel et terre, mais on ne put trouver l’auteur du vol. Entre temps, les vols ne faisaient que se répéter. Exaspéré par la situation, le roi somma les gardes de ne lésiner sur aucun moyen pour retrouver le malfaiteur et décréta qu’il soit flagellé à mort. Un beau jour, on démasqua le coupable. Imaginez qui c’était ? La mère du roi !
Qu’allait faire le roi à présent ? D’un côté, il aimait sa maman, mais de l’autre côté, il voulait être un roi juste, obligé de punir sa mère à cause du décret sans appel qu’il avait fait publier. Le Jour « J » arriva. Le stade était noir de monde, toute la ville était là pour voir ce que le roi ferait. Celui-ci était bien présent avec sa couronne et tout son apparat royal. Sa mère fut emmenée liée. Un silence de mort régnait sur le stade. Tout le monde se demandait ce qu’allait faire le roi. Allait- il donner l’ordre de ne pas flageller sa propre mère ? Tout à coup, le roi fit la chose la plus incroyable et la plus inattendue. Il se leva, ôta sa couronne, se débarrassa de sa tunique royale et descendit les marches du trône. Il marcha en direction de sa mère, l’enveloppa de ses mains et la couvrit de tout son corps. Puis il lança cet ordre au bourreau : « Flagelle-moi ! »
Le bourreau frappa le roi à mort. Pleurant avec regret ce qu’elle avait fait, sa mère vécut et fut libérée. Pourquoi ? Parce que le roi avait pris sa place. Il avait pris son châtiment.
Ceci est une toute petite image de ce que Dieu, par Jésus, a fait en faveur des pécheurs. Parce qu’il est saint et juste, il punit mon péché ; mais parce qu’il est miséricordieux, il prend sur lui cette punition que je mérite à cause de mes péchés ! En Jésus-Christ s’unissent la justice et la miséricorde de Dieu.
Le Roi des rois est venu sur terre en disant : « Je veux te sauver. Je veux souffrir le châtiment à ta place. Je veux encaisser le salaire de tes péchés ; je veux mourir afin que tu vives. »
Le prophète Ésaïe nous le dit ainsi : « il [Christ] était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.5 »
L’amour d’un roi pour sa mère serait-il plus grand que l’amour de Dieu pour les hommes qu’il a créés ? Non ! « Nous avons connu l’amour, en ce qu’il [Jésus-Christ] a donné sa vie pour nous.6 »
Il n’existe rien de pareil dans aucune religion au monde ! Jésus est le seul à avoir traité radicalement le problème de la méchanceté humaine. Parce qu’il a pris sur lui notre souillure, nous n’aurons jamais à la porter. Voilà pourquoi ses disciples l’aiment et l’adorent.
3. Aucun autre grand maître n’a brisé la barrière finale – la mort.
La plupart du temps nous nous arrangeons pour ne pas penser à la mort, jusqu’au moment peut-être où nous assistons aux funérailles d’un ami ou lorsque nous sommes nous-mêmes victimes d’un accident vasculaire ; alors nous nous demandons s’il existe une vie après la mort.
Que disent les grandes religions à propos de cette barrière ultime, la mort ? Dans l’ensemble, elles n’ont pas de réponses très satisfaisantes.
Seul d’entre les grands maîtres du monde religieux, Jésus- Christ est ressuscité des morts. Les os de Bouddha ont été séparés et conservés pieusement dans plusieurs pays, les os de Mahomet reposent à Médine. Mais on ne peut voir nulle part les os de Jésus, son corps, son être entier ont été élevés de la poussière de la mort par son Père céleste. Il est vivant pour toujours ! Sa résurrection de la tombe est à l’origine du christianisme.
Personne ne devrait croire une telle affirmation sans des preuves solides. Et les preuves pour la résurrection de Jésus sont non seulement bonnes, elles sont irréfutables. Je donnerai davantage de détails dans la prochaine section.
Jésus est non seulement mort pour nous, il est aussi ressuscité des morts pour nous. Par cet acte, il a vaincu la mort. Jésus est venu pour nous apporter « la vie éternelle » : une vie de qualité qui provient d’une relation avec Dieu et Jésus-Christ (Jean 17:3).
« En ce temps-là il y avait un homme sage qui s’appelait Jésus. Et sa conduite était juste, et il était connu pour quelqu’un de vertueux. Et beaucoup de personnes parmi les Juifs et les autres nations devinrent ses disciples. Pilate le condamna à être crucifié pour mourir. Et ceux qui étaient devenus ses disciples n’abandonnèrent pas ses enseignements. Ils rapportèrent qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant. »
Flavius Josèphe (A.D. 37-c.100), Historien Romain du premier siècle ; The antiquities of the Jews (Les Antiquités des Juifs), 18:3
Jésus est vivant, qu’est-ce que cela vous apporte ?
Imaginez-vous un jour dans la rue. Vous désirez aller à un endroit précis, mais vous ne savez pas comment vous y rendre. Il vous faut demander de l’aide. Vous apercevez dix personnes, mais sur ces dix personnes, neuf sont mortes, une seule est vivante. À qui demanderez-vous le chemin ? À la personne vivante, sans aucun doute.
De même, vous voulez aller au ciel ? Auprès de qui vous renseigner ? De tous les leaders religieux passés, seul Jésus est encore en vie. Il ne nous montre pas seulement un chemin, comme s’il y en avait plusieurs, mais il est lui-même le chemin. Il nous le dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.7 » Jésus n’a jamais promis à quiconque une vie facile, mais il promet une plénitude de vie8. Cette nouvelle qualité de vie commence ici et maintenant et se poursuit dans l’éternité. Notre temps sur terre est relativement court, mais l’éternité est infinie. Par l’intermédiaire de Jésus qui dit : « Je suis la vie », nous pouvons non seulement jouir de la plénitude de vie ici-bas mais avoir aussi la certitude qu’elle n’aura pas de fin.
On ne peut dire cela d’aucune autre croyance. Jésus est unique, car il a brisé la barrière de la mort. À la différence des autres leaders, non seulement il nous promet la vie éternelle en sa compagnie, mais en plus il valide cette promesse à travers sa résurrection des morts. Et cela, Confucius, Mahomet, Socrate ou d’autres n’ont pu le faire. Cela rend Jésus plutôt spécial, n’est-ce pas ?