Il y a un chant anglais bizarre qui parle d’un homme décédé à la suite d’une promenade sans son chapeau ! Il est ensuite enterré, mangé par les vers, lesquels sont mangés par des canards, et enfin, nous mangeons ces canards ! La dernière phrase commence par : « Finalement nous t’aurons tous mangés… »
OK, c’est un peu étrange et assez amusant ; mais plus sérieusement, nous sommes tous destinés au changement et au déclin. Nos corps mourront un jour et se décomposeront. Il est vrai, finalement que « Quand je meurs, je pourris ». La Bible nous enseigne toutefois que ce point de vue est profondément faux ; nous ne sommes pas juste corporels, mais nous avons une existence éternelle. Ainsi, quand quelqu’un te dit quelque chose qui te « blesse », ce n’est pas ton corps qui est blessé, mais ton amour propre, ta personne intérieure.
La Bible enseigne encore que nous avons tous une âme, et que c’est cette âme qui peut être blessée. Elle précise que l’âme est éternelle. C’est pourquoi la Bible peut prétendre : « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.1 » La Bible affirme que lorsque notre corps terrestre meurt, ce n’est pas la fin : notre véritable personne vivra éternellement.
Quand on assiste à des funérailles et qu’on regarde le cercueil, on sait que seul le corps s’y trouve. L’âme de la personne que nous avons connue n’y est pas.
Que se passe-t-il ensuite ? Pour répondre à cette question, nous devons aller vers la seule personne qui a la réponse. Certains disent : « Personne n’est jamais revenu des morts pour nous en parler. » Bien entendu, cela n’est pas vrai : Jésus a accompli cela. Il a connu l’expérience de la mort et est revenu à la vie ; lui seul peut parler avec autorité de la vie après la mort. Il détaille deux mondes éternels : les cieux et l’enfer.
L’enfer est le lieu d’où Dieu retire sa présence, et donc, toute forme de lumière ou d’amour. Jésus le décrit comme un lieu de ténèbres, de pleurs et de supplices. Certains crimes violents sont condamnés par une peine d’emprisonnement à vie. L’enfer est un emprisonnement éternel sans possibilité de remise de peine. Dans cette vie, Dieu a pourvu à la rémission de nos péchés en laissant Jésus subir cette terrible condamnation à mort. À vrai dire, Dieu n’envoie lui-même personne en enfer ; des gens s’y rendent de leur propre chef en ignorant ou rejetant le seul espoir de délivrance et de vie éternelle, à savoir, Jésus-Christ.
Jésus décrit le ciel comme le véritable foyer du peuple de Dieu (c.-à-d. de tous ceux qui se laissent sauver par Jésus en reconnaissant, dans la repentance, leurs péchés et en acceptant son offre du salut). Ces chrétiens n’appartiennent pas à cette terre ici-bas. Ils sont en voyage, durant leur courte vie terrestre, vers leur vrai foyer préparé par Jésus. Il y sera. Le Saint-Esprit y sera, ainsi que les anges de Dieu et chacun des enfants de Dieu ; tous ceux, depuis la création du monde, qui l’ont aimé et qui ont cru en lui. Le paradis est décrit comme un lieu où l’amour et la joie sont parfaits, où la paix ne cesse jamais et où la satisfaction est à son comble : c’est un lieu si merveilleux et agréable que nous ne pouvons même pas essayer de l’appréhender. Il n’y aura plus de péché, plus de mort, plus de mal, plus de violence ou de haine, plus de division ou de dispute, plus de diable qui tourmente et harcèle, plus de douleurs et de souffrances.